« Le verbe résister doit toujours se conjuguer au présent », a dit Lucie Aubrac. A quoi chacun d’entre nous choisit-il de résister ? Comment nous repérons-nous dans la complexité du réel, sans déléguer notre pensée à des experts ? Comment repérons-nous les normes à l’œuvre pour pouvoir les interroger ? Comment ne pas succomber aux besoins et pressions de l’urgence, de la rentabilité immédiate et d’objectifs qui ne sont pas les nôtres ?

Malgré les atours séduisants des discours simplificateurs, il nous parait essentiel de cultiver un esprit critique, de prendre en compte les multiples facettes d’un problème et de construire sa propre opinion.